22 février 2010
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... sur les bords de Saône un marché d'art se propose d'offrir aux lyonnais des oeuvres originales d'artistes de la région. Tous les styles y sont représentés, avec plus ou moins de talent.
Fervents visiteurs de ce marché, ayant suivi avec intérêt ses affaires et ses soubressauts de cet été, suite au changement du règlement, nous pensions que la jeune création lyonnaise que nous cotoyons tous les jours, dans les squats comme La Friche, dans les cafés et restaurants... trouverait un tremplin extraordinaire sur ce marché. Mais une commission, comme nous le relatent certains artistes, agirait d'une manière inquisitrice pour que rien ne change. Et rien ne change.
Les anciens, piliers de cette institution, ne proposent rien de nouveau. Le marché lui-même, routinier, continue à se scléroser. Ce marché qui devrait être une vitrine, comme son nom l'indique, de la création, se réduit de lui-même à un marché tout simplement.
Mais vous y trouverez quand même des artistes qui méritent votre regard: David Lefebvre, qui vient de rencontrer un vif succès à la SAFE 2010 du Mont Dore (voir art. Univers des Arts fév. 2010), Olivier Genet, qui, même s'il fait partie de ces piliers nous offre à travers ses créations originales un monde hyperréaliste et mouvant, Henry, quand le temps lui permet de descendre de sa Croix Rousse, qui nous offre, à des prix plus qu'abordables, son univers singulier guignolesque très lyonnais, Raphaelle Gonin et ses encres petit format en trompe l'oeil qui nous révèlent des objets de notre quotidien sous une lumière toujours nouvelle...
Notre espoir serait que la commission ose inscrire dans ses définitions le mot CREATION et qu'on donne la chance à de jeunes artistes authentiques de nous montrer leurs oeuvres. Ainsi, parce que leurs authorisations n'ont pas été renouvellées, nous avons vu disparaître Anthnony Holden, Martha Melikian, Doris Grivot...
"Madame, Monsieur,
Fervents visiteurs de ce marché, ayant suivi avec intérêt ses affaires et ses soubressauts de cet été, suite au changement du règlement, nous pensions que la jeune création lyonnaise que nous cotoyons tous les jours, dans les squats comme La Friche, dans les cafés et restaurants... trouverait un tremplin extraordinaire sur ce marché. Mais une commission, comme nous le relatent certains artistes, agirait d'une manière inquisitrice pour que rien ne change. Et rien ne change.
Les anciens, piliers de cette institution, ne proposent rien de nouveau. Le marché lui-même, routinier, continue à se scléroser. Ce marché qui devrait être une vitrine, comme son nom l'indique, de la création, se réduit de lui-même à un marché tout simplement.
Mais vous y trouverez quand même des artistes qui méritent votre regard: David Lefebvre, qui vient de rencontrer un vif succès à la SAFE 2010 du Mont Dore (voir art. Univers des Arts fév. 2010), Olivier Genet, qui, même s'il fait partie de ces piliers nous offre à travers ses créations originales un monde hyperréaliste et mouvant, Henry, quand le temps lui permet de descendre de sa Croix Rousse, qui nous offre, à des prix plus qu'abordables, son univers singulier guignolesque très lyonnais, Raphaelle Gonin et ses encres petit format en trompe l'oeil qui nous révèlent des objets de notre quotidien sous une lumière toujours nouvelle...
Notre espoir serait que la commission ose inscrire dans ses définitions le mot CREATION et qu'on donne la chance à de jeunes artistes authentiques de nous montrer leurs oeuvres. Ainsi, parce que leurs authorisations n'ont pas été renouvellées, nous avons vu disparaître Anthnony Holden, Martha Melikian, Doris Grivot...
"Madame, Monsieur,
J’ai bien reçu l’avis de refus, suite au passage en commission, pour exposer au Marché « de la Création » de Lyon. Aujourd’hui je n’en appelle plus à votre mansuétude, ni à votre sens de justice, car au-delà de toutes mes attentes vous m’avez plus démolie qu’évaluer la possibilité de présenter ma peinture au public du marché..." >>> lire la suite de la lettre de Martha Mekian sur le blog des Refusés du Quai