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QUESTIONS d'ACTUART

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24 août 2010 2 24 /08 /août /2010 14:14

IMGP0387Art, vacances, campagne... et champagne, un cocktail savoureux, pétillant! Si vous n'avez pas eu de nouvelles d'Actuart pendant ce mois d'août, c'est normal: nous étions à 2h d'autoroute de Lyon, dans la Venise Gardoise, en bord de Cèze, où nous avions déplacé
80 tableaux de trois peintres amis.

Exposition de deux semaines, entièrement financée par Actuart, qui nous a donné ce plaisir du contact avec un large public, touristes et résidents à Goudargues (Gard), français, belges, hollandais, anglais, américains, italiens et même hongrois.

GoudarguesCarteRectoDEF copieLa touche directe de Martha, et l'explosion de ses couleurs, le contraste des aplats et les truculents personnages de Gilles Mattei, ont, pendant la première semaine, surpris, séduit et animé ce large public. La deuxième semaine nous le transportions de l'autodidaxie et la couleur à la maîtrise du dessin et aux jeux d'ombre et lumière grâce au monde fantastique babélien de David Lefebvre. Nulle allusion à la querelle classique du disegno contre la colore, qui opposait jadis Raphaël et Titien! Tout simplement notre objectif a été de proposer à ce public de presque 3000 visiteurs et amateurs d'art trois styles plastiques totalement différents, capter leurs réactions, leurs pensées, leurs émotions, quelles qu'elles soient.

point-d-interrogation_7692_w300.jpgAlors quels enseignements tirons-nous de cette exposition? Une analyse ultérieure nous a permis de comprendre pourquoi ce public avide de connaissances, de dialogue, de couleur et de rêves, ne franchira jamais le seuil d'une galerie d'art. Acheter de l'art oui, mais au juste prix, telle est sa contrainte. Autrement dit, chers professionnels du monde de l'art, le grand public a peur de l'art-naque!

D'où vient-il, ce manque de confiance à l'égard des professionnels de l'art? Est-ce l'art prédisposé à l'arnaque plus que d'autres biens sur la place publique? Eh bien oui et non. Le prix surestimé auquel vendent traditionnellement les galeries devrait se justifier par un travail pointu au niveau des choix et de l'engagement du galeriste. Dans ce cas-là le couple artiste-galeriste est complice et indivisible. Soit, mais encore, comment justifier ce prix au grand public?

Deuxième constat que nous faisons au bout de cette expérience est que tout le monde a une sœur ou un cousin qui peint, fait de la poterie ou sculpte le bois. Autant dire que l'art est accessible à tous, à ceux qui le créent et à ceux qui le contemplent. Qu'est-ce qui ferait qu'un jour ils cherchent ailleurs ce qui est à portée de leur main?

Le marché de l'art s'effondre aujourd'hui, pour de multiples raisons. En effet une profusion de peintres amateurs, professionnels, occasionnels, une quantité d'œuvres en surabondance sur le marché, la concurrence de l'Asie (Ebay ou les grandes surfaces de bricolage et décoration comme Ikea), font qu'aujourd'hui ce public sensible n'a plus de repères. Peut-être l'initiative d'Actuart d'aller chercher, à ses frais, le grand public dans le milieu naturel de ses loisirs, les surprendre par des propositions plastiques fort différentes accompagnées d'un discours succinct et simple, peut-elle aboutir à une re-sensibilisation du grand public au monde de l'art. Nous essayerons de multiplier ce genre d'expérience parce que c'est lui, le grand public, qui peut relancer le marché de l'art aujourd'hui.

 

 Voir les oeuvres de: MELIKIAN Martha MELIKIAN Martha

                                        MATTEI Gilles MATTEI Gilles

                                       LEFEBVRE-David LEFEBVRE-David

 

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8 juillet 2010 4 08 /07 /juillet /2010 08:35

Sans-titre.jpgVoilà, un an déjà, Actuartlyon voyait le jour sur la "toile". Aujourd'hui vous êtes plus de 80 qui recevez régulièrement notre newsletter et près de 2500 qui lisez nos articles et consultez l'agenda des évènements artistiques tous les mois.

Parler d'art ad-hoc dans les articles, donner toute leur importance aux arts plastiques à Lyon et sa région, faire découvrir des artistes dans la sélection du mois, mais aussi argumenter des coups de coeur, tels ont été et restent nos objectifs.

Nous constatons pourtant, et nous le regrettons, que seuls les professionnels consultent Actuart. Tout autour de vous, nous sommes sûrs, des collectionneurs, des amateurs d'art - le grand public - souhaiteraient être informés de cette vie artistique. Alors faites-le savoir, ils le feront aussi savoir et nous augmenterons nos chances de redonner sa place à la vie des galeries, des artistes, des arts plastiques à Lyon!

Nous vous tiendrons toujours informés de l'agenda artistique, par contre à la rentrée nous developperons davantage la critique d'art, totalement inexistante aujoud'hui. Cette critique aura pour but de donner, peut-être et enfin, au grand public, plus qu'une idée, une envie d'art, et nous essayerons d'éclairer le lecteur sur les différents courants.

Les murs ont besoin de tableaux, les espaces ont besoin de sculptures... Et ne l'oublions jamais: il n'y a pas de civilisation sans art, il n'y a pas de vie sans art et qu'"un tableau ne vit que par celui qui le regarde" (Pablo Picasso)!

A bientôt et bonnes vacances à tous!


"Je ne fais ni de l'Art pour l'Art, ni de l'Art contre l'Art.
Je suis pour l'Art, mais pour l'art qui n'a rien à voir avec l'Art,
car l'art a tout à voir avec la vie."
(Robert Rauschenberg)

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14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 20:36

quesepassetil.gifComme nous avons fait jadis de Nietzsche un antisémite, nous faisons aujourd'hui de Ben un excédé égocentrique et de Matt Mullican un charlatan ésotérique. Comment en sommes-nous arrivés là?

"Si la nostalgie à l'égard de l'art du passé est compréhensible, une telle mise en cause de l'art actuel court le risque d'une simplification extrême. Elle repose sur des amalgames injustifiés qui renforcent le discrédit affectant, souvent sans nuance, la totalité de la création contemporaine." *

Comme prévu, nous avons continué à publier La chronique de Nicole Esterolle, qui nous a permis de lancer aussi le débat de fond sur l'art. La dernière chronique s'est un peu fait attendre, puisque nous attendions de vraies propositions, un débat constructif, le dépassement de simples variations du thème récurrent: l'art et l'argent. Eh bien, cette dernière chronique ne nous a pas du tout convaincus, même au contraire.

2008-07-01-dollar.jpgDénoncer l'argent dans la culture c'est déchirer un mur de papier, enfoncer une porte ouverte. A Rome au Moyen Age, à Venise à la Renaissance, à Paris au 19e siècle, à New York depuis les années '40, à Shanghai en 2010... l'art à toujours suivi et l'argent et l'institution. La France, centre de l'art mondial, est donc bien loin. En sommes-nous frustrés, pour brandir la devise du régionalisme, comme le fait cette chronique?

Aujourd'hui le marché de l'art français ne représente que peu de chose par rapport au marché mondial. Gérard Garouste, avec sa charmante franchise, le disait lui-même lors d'une récente émission télévisée, en parlant du prix de ses tableaux: à 200.000 €, ses tableaux ne valent pas grand chose sur le marché international: /Pourquoi pensez-vous que l'investissement dans l'art se joue ailleurs? Le marché français n'est pas assez cher pour attirer les artistes et les capitaux privés!/. Même Christian Estrosi, nostalgique de "Paris, capitale de la mode", a bien été obligé de faire ses plus beaux sourires en janvier dernier à Anna Wintour, qui n'est, déontologiquement parlant, qu'une journaliste newyorkaise, pour débattre de la relance de l'industrie de la mode en France. Terrible!

mullicanman.jpgPour revenir à l'art contemporain qui a suscité cette controverse d'arrière-garde, disons-le franchement, et à Matt Mullican, cet artiste californien qui nous inspire plus une tendance d'art singulier que d'esotérisme, nous nous demandons comment des "critiques d'art" peuvent s'exprimer sur un sujet sans le connaître, sur la base de bribes trouvés sur Google, sans même avoir parlé avec l'artiste?

Rejeter l'art et les artistes contemporains en vertu du seul fait de leur récupération par l'institution, en absence de toute analyse, semble prévoir non pas la mort de l'art mais la mort de la critique d'art, qui tombe elle-même dans le piège de la médiatisation, synonyme d'éloignement. Entre la nécessité du discours explicatif et l’incitation à la pure émotion intérieure du spectateur, l’art contemporain se trouve peut-être dans une impasse esthétique, entre sensible et intelligible, car le langage plastique ne se suffit plus à lui-même, il n’est plus un élément immanent de l’oeuvre d’art.

220px-AestheticaSi les critiques eux-mêmes sont défaillants par rapport à la production artistique d'ici et de maintenant, nous ne voyons plus aucun espoir pour cette "presque" science qui vit le jour en 1750 avec l'Aesthetica de Baumgarten et qui aujourd'hui est en panne de critères, de concepts, qui tourne en rond, car dépassée par l'art lui-même. Prenons seulement le cas de Ben, sur qui même les conservateurs des plus grands musées de la Terre n'ont plus rien à dire! (lire aussi Ben j'adore!)

"Outil pédagogique, argument théologique, instrument de propagande, copie de la nature, apparence inoffensive, reflet de la réalité, projections de fantasmes, passion narcissique, objet de plaisir, moyen de connaissance, l'art a toujours été le jouet de la philosophie. La philosophie, toutefois, prend ce jouet au sérieux, peut-être secrètement jalouse de l'artiste, capable de saisir d'un geste, d'une couleur, d'un simple accord ce que le discours et les concepts ne parviennent jamais vraiment à exprimer." **

_____________________________
* M. Jimenez, La querelle de l'art contemporain, 2005
** M. Jimenez, Qu'est-ce que l'esthétique?,1997

 

 

 

 

 

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5 juin 2010 6 05 /06 /juin /2010 11:12

189Ah si!! les détracteurs de Ben étaient venus à son colloque! il leur aurait donné raison! Comme vous le savez, le Musée d'Art Contemporain de Lyon a organisé ce jeudi 3 juin un colloque sur Ben, avec la participation de professionnels du monde de l'art venus de plusieurs coins du monde.

Ben était là, Actuartlyon aussi, curieux d'entendre comment des universitaires talentueux font d'une oeuvre tellement compréhensible et d'un artiste qui joue cartes sur table, un grand discours sur les signes et les choses, sur l'égo, le quotidien, la performance-signature, l'art conceptuel, le Ben populaire, le Ben peintre...

9.jpgAprès la première intervention d'un éminent professeur d'Histoire de l'art contemporain et d'Histoire et critique des arts, qui nous a lu sa dissertation "Dire, écrire, faire et l'incertitude des relations entre le monde des signes et le monde des choses chez Ben", Actuartlyon pose sa première question:

/Pourquoi un colloque sur Ben? Pourquoi tellement d'analyses, de discours savants, alors que tout pourrait tenir dans une seule phrase: Ben ose dire tout haut ce que l'on n'ose plus dire parce que empêtrés dans le formalisme du monde et dans la morale? Alors que l'art ne s'oppose pas à la vie, car le monde des signes EST le monde des choses et vice versa, selon ce circuit vital des signes: tout signe devient chose et toute chose devient signe. La question serait plutôt de dire qu'est-ce que l'art et pourquoi l'oeuvre de Ben rentre dans le champ de l'art/.

97.jpgDans l'ébahissement total de ces savants, nous avons eu droit à trois réponses, les unes plus révélatrices que les autres. La première réaction a été celle de Ben: /Moi, je prends votre question comme un compliment/. La deuxième a été celle de Thierry Raspail, qui, visiblement irrité, nous a rappelé les règles d'un colloque: /Je crois que si vous êtes venue assister à un colloque, vous en respectez aussi les règles, sinon je vous invite à aller dans les salles d'exposition/. La troisième, qui vraiment nous a laissé pétrifiés, a été celle d'Anna Dezeuze (Terra Foundation for American Art Postdoctoral Fellow, Smithsonian American Art Museum, Washington DC): /C'est vrai qu'il est difficile de parler de Ben quand Ben est présent, il a tout dit, pourtant nous, les professionnels du monde de l'art, nous avons nous aussi besoin de manger/.

Nous n'avons pas eu l'occasion de répondre sur place, mais nous répondons ici, dans cet espace de liberté qu'est Actuartlyon. Nous aimerions rappeler à M. Thierry Raspail que le mot "colloque" tient son étymologie du latin "cum loqui", qui veut dire /parler avec/, donc parler ensemble, dialoguer, avant de prendre, au XXe siècle seulement, sa signification de "réunion de spécialistes invités à confronter leurs points de vue" et rivaliser avec "congrès" et "conférence"*. Si l'on n'est pas capable d'accepter les points de vue de l'autre, nous nous demandons alors qui est le plus égocentrique: Ben ou ses défenseurs? (lire aussi "Ben, suite et fin")

benlartmangelartNous aimerions également répondre à Mme Anna Dezeuze que si sa réponse est la SEULE réponse possible à notre question, c'est triste mais surtout: c'est GRAVE! Nous déduisons que "les professionnels du monde de l'art" font des colloques surtout pour gagner de l'argent et non pas pour transmettre quelque chose et faire avancer la pensée. Dans notre parcours doctoral nous avons assisté à suffisamment de colloques pour en avoir l'intuition, mais nous n'avons jamais eu l'occasion de l'entendre dire tout haut et avec une telle nonchalance... Eh bien, maintenant les choses sont dites.

Quant à Ben, loin de tout ce que ses détracteurs ont pu dire de lui (voir par exemple la dernière chronique de Nicole Esterolle), il nous a fait une démonstration magistrale de la futilité de tout cet "engrenage" culturel contre lequel lutter paraît une utopie. /J'aurai voulu être philosophe, non pas artiste./ dit-il, et de signifier que tout ce que ces communications brillantes ont pu affirmer sur lui et son art ne représentaient que 5% de ce qu'il avait à dire et que ce tapage médiatique ne vaut rien face aux problèmes réelles auxquels se confronte le monde. /L'art est une histoire de provocation de l'autre: je fais ça, qu'est-ce que toi, tu peux faire? Je me suis posé la question: qu'est-ce que je peux faire pour que les gens se souviennent de moi? Ca va pas plus loin que ça!/

avant de lancer les vidéos, pensez à arrêter le lecteur musique en bas de la page!

 

Car Ben Vautier a un rêve: arrêter les conflits dans le monde. /90% des conflits dans le monde viennent de conflits de langues/. Sa solution: découper le monde selon les cultures, donc les langues parlées par les habitants des territoires. "Une identité c'est vouloir être soi-même et chaque identité contient sa culture, chaque culture contient son avant-garde et chaque avant-garde contient son nouveau", autrement dit chaque culture a son art contemporain. (Les atlas linguistiques de Ben)

 

you-tube2.jpg

 

BONNUS

newsletter.gif

 

 

Que pense Ben de son colloque?
newsletter du 8 juin 2010    >>>
(tout lire jusqu'à la fin)

 

______________________
* Le Robert, Dictionnaire Historique de la Langue Française

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29 mai 2010 6 29 /05 /mai /2010 11:05

Ouvrir son reg-art

oeilnb.jpg« Déconcertant, dérangeant, scandaleux pour certains, innovant, inventif pour d’autres, ce jeu est bien peu de chose comparé à ce que le monde dans son organisation actuelle est capable d’engendrer. Quoi que fassent les artistes contemporains, leurs œuvres les plus incongrues, les plus provocantes et en apparence les plus barbares ne sont guère en mesure de concurrencer en atrocité et en épisodes sanglants le réel tel que nous le renvoie quotidiennement son écho médiatique et électronique : victimes déchiquetés par les attentas, otages suppliciés, prisonniers torturés, violés, égorgés ! » [1]

Depuis quelques semaines tous nos lecteurs ont certainement remarqué la publication de la chronique de Nicole Esterolle, parce qu'Actuartlyon est un site ouvert à tous ceux qui désirent s'exprimer. Le rôle d'Actuartlyon est de parler d'art et de poser les bonnes questions, ce qui nous fait dire à Nicole que ces deux chroniques publiées ne parlent pas d'art, mais de tous ce qui tourne autour de l'art aujourd'hui - argent, médiatisation et politique - même si ces réflexions émergent de réactions de bon sens.

Les artistes n'ont pas attendu le XXIe siècle pour transgresser les normes, pulvériser les ordres établis moraux, religieux ou politiques, déstabiliser les codes en vigueur, brouiller astucieusement les signes, frôler la réalité par glissements et dérives. A chaque époque, son scandale. De Vénus de Willendorf à Ben Vautier les artistes ont de tout temps cherché à affirmer leur liberté de pensée et d'expression, mais chaque transgression est à l'image de sa contemporanéité.

L'art, témoin de l'humanité, est à l'image de son temps, de sa civilisation, car il n'y a pas de civilisation sans art. Et quel serait l'art de la notre, au début du XXIe siècle? Des guerres à tout va, des traders qui gagnent en une seconde ce que toute la population d'Haïti aura mis un an à gagner, de l'esclavage social, du racisme mal dissimulé, de la violence gratuite...

Critiquer l'art contemporain ne sert à rien, puisqu'il ne se définit que par rapport à la temporalité: l'art d'aujourd'hui, l'art de maintenant. Mais aujourd'hui c'est déjà hier! La parole meurt de son écoute, l'art contemporain meurt de son existence. La querelle de l'art contemporain a déjà fait son tribunal dans les années '80, où l'on a parlé plus de politique politicienne que d'oeuvres contemporaines. Le vain acharnement à établir une esthétique contemporaine, à faire rentrer cet art déroutant et éclectique dans des concepts explicatifs s'est heurté violemment à un magnifique chaos subversif, transgressif, querelleur et vivant, à travers tous ce qu'il dégage comme folie.

Aujourd'hui l'artiste ne peut plus se contenter de réfléchir la surface du monde. Munch le disait en 1889, par rapport à la peinture de son époque: "... on ne doit plus peindre des intérieurs, des gens qui lisent et des femmes qui font du tricot, mais des créatures vivantes qui respirent et sentent, souffrent et aiment... les gens comprendront qu'il y a quelque chose de sacré et enlèveront leur chapeau comme dans une église."

Partie physique indissociable de son oeuvre, l'artiste contemporain nous montre ce que nous avons oublié ou que nous refusons de voir et d'entendre, dans ce monde à feu et à sang, par tous les moyens. Le fait que ses détracteurs en parlent, n'est-ce pas déjà une victoire? L'art contemporain ne serait-il pas cet art absolu, cet art total qui réunit tout le système des arts, de la peinture à la danse et de l'architecture au cinéma, qui engloutit tout sur son passage - art, artiste, spectateur?

 

va suivre...

______________________
[1] M. Jimenez

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