26 août 2009
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Prendre l'art pour ce qu'il est, alors que nul ne pourrait dire ce qu'est l'art en absolu (sic!), c'est une qualité du sensible, non pas de l'intellectuel. Car "les choses de l'art sont des miroirs où chacun voit ce qui lui ressemble" comme disait Brancusi en 1920 lors de l'exposition de sa "Princesse X" au Grand Palais.L'éclectisme de l'exposition actuelle à la Brasserie le 1900 témoigne de tout ce mélange de genres peuplant cette partie de la Presqu'Ile, tout près de Perrache. S'asseoir à la terrasse adossé à la statue d'Ampère et regarder les passants est une pratique révélatrice de ce melting pot: des baladeuses qui reviennent remplies de courses tout au long de la rue marchande, des voyageurs sncf qui attendent leur train, des jeunes qui vont ou qui rentrent des cours place Carnot, des marchands d'art qui boivent discrètement leur café en parlant affaires, des mendiants ou des bados...
Patricia Perrier-Radix, Martha Melikian et Gérard Visser, trois styles complètement différents, font le bonheur de Dominique Barjon pendant ces derniers jours de vacances et premiers jours de rentrée. Débuté au Café du Marché en juillet, le périple d'ANTREdARTISTES continue au 1900.
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