Le Bateau de l'Insu vous emmène là où l'art n'est que rêve et évasion. A samedi soir avec Aïni sur les vagues du sensible...
Philippe Aïni est un artiste absolument unique. Boulimique, tonitruant, stressé, hyperactif, pôle d’énergie en mouvement perpétuel, volontiers grognon au besoin… Pourtant il garde au fond des yeux, une angoisse sourde et dévorante. Son travail est l’histoire de ce combat permanent entre l’ombre et la lumière.
Gérard Gamand, AZART, N°19, 2006
Dans cette peinture d'étreinte toujours en saillie, Aïni, inarrêtable boute-en-train, s'arrime aux racines archaïques du monde, mais la culture est vaine quand il s'agit d'atteindre par les corps étirés tous les bouts de l'univers. Et comme de vains tentacules, ces bras
si fins, squelettiques membres d'amour avides de vie, étreignent le vide absolu qui sépare les corps. Inaccessibles sont les marches de l'infini.
Christian Noorbergen, dans ARTENSION, N°27, 2006
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